vendredi 30 novembre 2007

Les bulletins ... vraiment chiffrés ?


Bientôt :
mon commentaire sur
les bulletins à l'école primaire québécoise !

L'abolition de la réforme scolaire, ça presse !


Nouvel enseignant au primaire, formé à l'université lors de l'implantation de la réforme québécoise en éducation, je suis à même de constater les échecs actuels.

Lors de ma formation, on me vantait cette réforme pédagogique où l'élève est au centre de ses apprentissages, où l'enseignant est un guide ou le metteur en scène de situations d'apprentissages concrètes permettant aux enfants de construire eux-mêmes leurs compétences, et ce, à leur rythme !

En me relisant, je constate que c'était déjà aberrant de croire que par magie, les élèves seraient suffisamment autonomes et lucides pour découvrir eux-mêmes leurs besoins pédagogiques.

Ceci étant dit, j'étais un fervent défenseur de cette idéologie nouvelle en enseignement. Dehors ces enseignants qui font la même chose depuis vingt ans, me disais-je alors ! Fini le temps où les enfants sont contraints à leur pupitre à écouter l'endormant professeur qui déverse son savoir sur eux. Enfin est venu le temps de travailler pour les enfants plutôt que pour une paie !

Voilà que maintenant je déchante ! J'ai tenu à vous faire part des propos qui étaient miens, il y a de cela 3 ans, afin que vous constatiez que ce n'était pas mon intention première de tout abandonner !

Je constate néanmoins que cette réforme aura permis à certains enfants d'apprécier davantage leur présence à l'école. D'avoir aussi incité les enseignants à renouveler leurs méthodes et des les diversifier. Toutefois, le but de l'enseignement est le même depuis l'invention de l'école : transmettre des connaissances, acquérir des compétences, posséder un baggage permettant un accès aux études supérieures et/ou une meilleure insertion sur le marché du travail.

Ceci étant dit, que constatons-nous ? Les parents ne comprennent plus l'école et se plaignent de ne pouvoir accompagner leurs enfants au niveau académique, les enfants sont peu qualifiés alors que cette réforme visait justement la réussite du plus grand nombre. Maintenant que nous consatatons ces échecs, que faire ?

Je crois, humblement, qu'il faudra retrouver l'enseignement traditionnel où les exigences étaient beaucoup plus élevés, où la rigueur était nécessaire et où les connaissances étaient enseignées et évaluées. Rendre compétent un élève était un bel objectif, certes. Mais lui dire qu'il est toujours "en voie de réussite" n'aura pas donné les résultats escomptés. Si l'on souhaitait éviter aux enfants des blessures à leur "estime de soi", on aura reporté le problème au futur qui sera plus sévère à leur endroit lorsqu'on leur fermera la porte pour cause "d'incompétence". Plutôt que de former des élèves compétents, on laisse passer entre les mailles du système éducatif les "incompétents" pour ne pas les froisser. Qu'arrivera-t-il sur le marché du travail ? Les patrons vont-ils garder les employés paresseux parce qu'ils sont bien gentils et certainement bien intentionnés alors qu'ils ne font pas l'affaire ? C'est absurde !

Vivement pour l'abolition de cette réforme afin de renverser la vapeur et rehausser la qualité de l'enseignement dispensé aux enfants.

mardi 27 mars 2007

Victoire de l'ADQ


Bravo à la ténacité de Mario Dumont qui aura donné des résultats !

Le parti "sans équipe" a réussi à dominer l'échiquier politique du Québec en dépit des nombreuses attaques subies par ses détracteurs.





Un vote pour l'ADQ, c'est un vote pour l'ADQ !
In your Face Charest !!!

Jean Charest et André Boisclair devront repenser leur leadership...
L'option souverainiste est remisée...
Et Stephen Harper s'en vient !

À tous ceux et celles qui se creusaient la tête en évoquant un "Mystère Québec", comprenez bien maintenant, que le Mystère est montréalais.

Ce mystère est le "sur-place", le prévisible, le manque d'innovation et d'imagination dont est maintenant victime le "feu" bi-partisme qui se partageait les rennes d'élections en élections, dans un confort incitant à la paresse.
Les Québécois ont dit : "Nous sommes tannés de payer dans le vide, nous voulons des résultats. Si vous ne pouvez faire "la job", tassez-vous... L'ADQ va le faire (espérons-le !)"
BRAVO !
Mes prédictions étaient : PLQ 45 - PQ 51 - ADQ 29








J'aime davantage les résultats surprenants apparus hier !

Que le PQ tire leçon de ces élections... Qu'il cesse de se mettre la tête dans les nuages à rêver d'un pays... et qu'il le construise sur le terrain avant de croire à la magie des référendums coup-sur-coup.... Ce parti s'en allait tout droit vers un 3e échec référendaire et les Québécois ont dit... ça suffit ... on ne veut plus faire rire de nous... Faites vos devoirs !

Les devoirs... Harper devra les faire, s'il veut continuer de "surfer" sur cette vague d'ouverture pour un "fédéralisme d'ouverture". C'est à eux de défendre le fédéralisme !!!

Bravo à tous les électeurs qui se sont manifestés.

lundi 26 mars 2007

Allez voter !

Allez voter nombreux ! Peu importe votre choix...Manifestez-le !

Sinon... pas le droit de chialer avant 4 ans !

À moins que ce ne soit un gouvernement minoritaire...alors vous auriez une nouvelle chance plus rapidement... mais bon... !!

dimanche 25 mars 2007

Charest fait peur !

« Voter pour l’ADQ dans cette campagne, c’est voter pour le PQ, a-t-il lancé à Trois-Rivières. Voter pour Mario Dumont, c’est favoriser André Boisclair. Quelqu’un qui est tenté de voter Dumont et qui se retrouve avec André Boisclair, il aura la mauvaise surprise de connaître un résultat différent de ce qu’il souhaitait. »

Charest est à court d'arguments !
Après avoir livré une campagne aussi décevante que son bilan, Jean Charest utilise les vieilles stratégies de peur pour obtenir, en vain, des votes.

J'espère que la montée de l'ADQ, qui démontre un net refus des Québécois à se laisser berner, incitera les gens à faire la sourde oreille devant ces menaces ri-di-cu-les !

Votre vote, peu importe pour qui il va, servira bel et bien les gens que vous choisissez.

C'est anti-démocratique de faire de tels propos, à mon avis.

Si le seul argument de Charest est de nous faire peur, on devrait lui présenter un miroir et afin que ce soit lui qui ait la frousse !

LUNDI, ce sont les Québécois qui décideront...
J'espère qu'ils ne feront pas les moutons !




Lire l'article de Michel Corbeil du journal LE SOLEIL :